Giovanni Battista Pittoni, dit Battista Vicentino (1520-1583)
Paysage imaginaire avec les ruines du Colisée
Plume, encre brune, incisé
208 x 312 mm
Provenance :
Maréchal Exelmans (1775-1852) ;
Dans la famille par descendance
Récemment redécouvert, notre dessin est préparatoire pour la 13ème planche du recueil Discorsi sopra L’Antichita di Roma de Vicenzo Scamozzi. Il est l’unique dessin connu de Pittoni pour cet ouvrage. Vicenzo Scamozzi y décrit à chaque chapitre un monument antique de Rome. Le chapitre 13 porte sur l’architecture du Colisée et notre dessin présente donc deux vues de l’amphithéâtre romain: l’une est une vue extérieure du monument encore enseveli, l’autre est une coupe transversale. À l’arrière plan, deux personnages marchent vers une ville qui représente Rome. Si Pittoni souligne le caractère éphémère des monuments antiques avec les ruines envahies par la végétation, il prête également attention à leur juste retranscription. Cette précision archéologique répondait à l’intérêt des intellectuels de la Renaissance pour les monuments antiques et au besoin des artistes de trouver des sources visuelles pour créer leurs propres paysages antiquisants. Ainsi, Véronèse s’inspire des planches de Pittoni pour les fresques de la villa Barbaro à Maser et Domenico Brusasorci au Palazzo Vescovile à Vérone.
208 x 312 mm
Provenance :
Maréchal Exelmans (1775-1852) ;
Dans la famille par descendance
Récemment redécouvert, notre dessin est préparatoire pour la 13ème planche du recueil Discorsi sopra L’Antichita di Roma de Vicenzo Scamozzi. Il est l’unique dessin connu de Pittoni pour cet ouvrage. Vicenzo Scamozzi y décrit à chaque chapitre un monument antique de Rome. Le chapitre 13 porte sur l’architecture du Colisée et notre dessin présente donc deux vues de l’amphithéâtre romain: l’une est une vue extérieure du monument encore enseveli, l’autre est une coupe transversale. À l’arrière plan, deux personnages marchent vers une ville qui représente Rome. Si Pittoni souligne le caractère éphémère des monuments antiques avec les ruines envahies par la végétation, il prête également attention à leur juste retranscription. Cette précision archéologique répondait à l’intérêt des intellectuels de la Renaissance pour les monuments antiques et au besoin des artistes de trouver des sources visuelles pour créer leurs propres paysages antiquisants. Ainsi, Véronèse s’inspire des planches de Pittoni pour les fresques de la villa Barbaro à Maser et Domenico Brusasorci au Palazzo Vescovile à Vérone.
Giovanni Francesco Barbieri dit Guercino (1591 - 1666)
Jeune homme vu à mi-corps regardant au-dessus de son épaule droite
Plume et encre brune
222 x 185 mm
Inscrit à la plume et encre brune en haut à droite : 2
Provenance partielle : L’atelier du Guerchin, Bologne ; Par descendance à Benedetto et Cesare Gennari ; Acquis vers 1745 par John Bouverie (vers 1723-1750) ; Acquis par E. Parsons & Sons, Brompton Rd, Londres ; Acquis en 1922 par Dan Fellows Platt (1873 – 1937) (Lugt 750a) ; Collection privée, U.S.A
Notre feuille est sans doute une première étude pour le jeune homme vu de dos dans le tableau Damon et Pythias conservé à la Confederazione Nazionale dei Coltivatori Diretti, Palazzo Rospigliosi, Rome. L'exécution de notre dessin peut être située au début des années 1630. Les études à la plume et à l’encre du Guerchin réalisées à cette époque présentent des caractéristiques stylistiques identiques comme la texture “en filet de poisson“.
222 x 185 mm
Inscrit à la plume et encre brune en haut à droite : 2
Provenance partielle : L’atelier du Guerchin, Bologne ; Par descendance à Benedetto et Cesare Gennari ; Acquis vers 1745 par John Bouverie (vers 1723-1750) ; Acquis par E. Parsons & Sons, Brompton Rd, Londres ; Acquis en 1922 par Dan Fellows Platt (1873 – 1937) (Lugt 750a) ; Collection privée, U.S.A
Notre feuille est sans doute une première étude pour le jeune homme vu de dos dans le tableau Damon et Pythias conservé à la Confederazione Nazionale dei Coltivatori Diretti, Palazzo Rospigliosi, Rome. L'exécution de notre dessin peut être située au début des années 1630. Les études à la plume et à l’encre du Guerchin réalisées à cette époque présentent des caractéristiques stylistiques identiques comme la texture “en filet de poisson“.
Francesco Monti (1685-1768)
Marsyas d’après la sculpture de Pierre Le Gros
Sanguine, craie blanche sur papier préparé jaune
495 x 304 mm
Francesco Monti est un dessinateur prolifique. L’artiste se distingue par l’utilisation régulière de papiers colorés, préparés ou non, et d’une craie blanche posée d’un trait très fin et vibrant, donnant un effet cristallin aux impressions de lumière. Si Monti dessine principalement à la pierre noire, voir au fusain, il a également recours à la sanguine. Trois autres dessins exécutés à la sanguine et à la craie blanche sur un papier préparé jaune sont connus : L’Immaculée Conception et Jésus chassant les marchands du temple, tous deux à l’Académie de Carrare, ainsi que Caïn et Abel en collection particulière. Les dessins de Monti se distinguent par leur expressivité exacerbée, quasi violente.
Notre dessin est une étude faite d’après un exemplaire de la sculpture Marsyas de Pierre Le Gros (1666-1719). Cette sculpture fut très appréciée dès le début du XVIIIème siècle. Des exemplaires se trouvaient en Angleterre, en France et en Italie du Nord. La sculpture semble avoir été exécutée autour de 1715 .
495 x 304 mm
Francesco Monti est un dessinateur prolifique. L’artiste se distingue par l’utilisation régulière de papiers colorés, préparés ou non, et d’une craie blanche posée d’un trait très fin et vibrant, donnant un effet cristallin aux impressions de lumière. Si Monti dessine principalement à la pierre noire, voir au fusain, il a également recours à la sanguine. Trois autres dessins exécutés à la sanguine et à la craie blanche sur un papier préparé jaune sont connus : L’Immaculée Conception et Jésus chassant les marchands du temple, tous deux à l’Académie de Carrare, ainsi que Caïn et Abel en collection particulière. Les dessins de Monti se distinguent par leur expressivité exacerbée, quasi violente.
Notre dessin est une étude faite d’après un exemplaire de la sculpture Marsyas de Pierre Le Gros (1666-1719). Cette sculpture fut très appréciée dès le début du XVIIIème siècle. Des exemplaires se trouvaient en Angleterre, en France et en Italie du Nord. La sculpture semble avoir été exécutée autour de 1715 .
Francesco Polazzo (1683 - 1753), attribué à
Étude d'une figure féminine drapée, au bras gauche levé, vue da sotte in su
Pierre noire, mise aux carreaux à la pierre noire, traits d'encadrement à l'encre noire
188 x 160 mm
Élève de Giovanni Battista Piazzetta, Francesco Polazzo exécute des retables pour les églises vénitiennes et des décors pour les grandes familles patriciennes. Notre dessin montre des affinités stylistiques avec le corpus graphique de l'artiste et évoque les figures féminines peintes par Polazzo au Palazzo Zen entre 1735 et 1737.
188 x 160 mm
Élève de Giovanni Battista Piazzetta, Francesco Polazzo exécute des retables pour les églises vénitiennes et des décors pour les grandes familles patriciennes. Notre dessin montre des affinités stylistiques avec le corpus graphique de l'artiste et évoque les figures féminines peintes par Polazzo au Palazzo Zen entre 1735 et 1737.
Ippolito Caffi (1809-1866)
Deux jeunes femmes dans un intérieur gothique
Lavis brun, gouache blanche, graphite
166 x 207 mm
Signé en bas à gauche : Caffi Diso...
Ippolito Caffi est un peintre italien connu pour ses paysages d’Italie, et en particuliers de Venise, Rome et Naples, qu’il destinait aux amateurs du grand tour. Notre dessin est l’une des rares scènes d’intérieures connues de l’artiste qui s’adonne ici au genre troubadour. Deux autres dessins de Caffi, Un couple amoureux et Intérieur d’une église avec figures, récemment passés sur le marché de l’art, prennent place dans cette même pièce. Dans ces trois dessins, l’artiste explore les possibilités picturales du clair-obscur avec l’ouverture des fenêtres qui illuminent un intérieur sombre.
166 x 207 mm
Signé en bas à gauche : Caffi Diso...
Ippolito Caffi est un peintre italien connu pour ses paysages d’Italie, et en particuliers de Venise, Rome et Naples, qu’il destinait aux amateurs du grand tour. Notre dessin est l’une des rares scènes d’intérieures connues de l’artiste qui s’adonne ici au genre troubadour. Deux autres dessins de Caffi, Un couple amoureux et Intérieur d’une église avec figures, récemment passés sur le marché de l’art, prennent place dans cette même pièce. Dans ces trois dessins, l’artiste explore les possibilités picturales du clair-obscur avec l’ouverture des fenêtres qui illuminent un intérieur sombre.