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Willem van Mieris (1662-1747)
Étude de tête d’une jeune femme regardant vers la gauche
Pierre noire et craie blanche sur papier bleu
148 x 115 mm

Étude de tête de femme tournée vers la droite avec une étude de main levée
Pierre noire et craie blanche sur papier bleu
145 x 105 mm

Étude d’une jeune fille pointant son doigt vers la droite
Pierre noire et craie blanche sur papier bleu
140 x 115 mm

Étude de tête de femme regardant à droite vers le bas
Pierre noire et craie blanche sur papier bleu
132 x 112 mm

Provenance :
Galerie Michel Segoura, Paris ;
Collection privée, Paris

Willem van Mieris est l'un des plus célèbres artistes de l’école de Leyde dite des Fijnschilders ”les peintres de la peinture fine”. L'artiste accorde une place importante au dessin. En 1694, il fonde une académie de dessins à Leyde qu’il dirige jusqu’en 1736. Il est un dessinateur prolifique et son corpus graphique comprends deux types de dessin : ceux très achevés et minutieux, parfois exécutés à la gouache sur parchemin, qui reprennent généralement ses propres compositions ; et ceux préparatoires à des tableaux qui sont le plus souvent exécutés à la pierre noire et à la craie blanche sur papier bleu. Nos quatre dessins sont caractéristiques de cette deuxième technique. Deux d’entre eux ont pu être mis en rapport avec des compositions connues. Ainsi, l’Étude de tête de femme regardant à droite est préparatoire au visage de la femme peinte dans L’Ivresse de Silène du musée de Clermont-Ferrand, et la pose de la Jeune fille pointant son doigt vers la droite est reprise par le fils de Willem van Mieris, Frans von Mieris, dans son tableau Bacchus et Ariane. L’artiste conservait généralement ses dessins dans un portefeuille pour s’y référer ultérieurement. Il semble que dans ce cas, ce soit Frans van Mieris qui travaillait dans l’atelier de son père, qui s’y soit référé.
Jan Van Huysum (1682-1749)
Bouquet de fleurs sur un piédestal
Pierre noire et lavis gris, traits de plume et encre brune, gouache blanche, aquarelle bleue,
traits d’encadrement à la plume et encre brune
200 x 150 mm

Jan van Huysum est le plus remarquable peintre de fleurs des Pays-Bas au début XVIIIème siècle. Il est célébré dès son vivant pour le rendu méticuleux de ses fleurs et le réalisme de ses tableaux. Van Huysum présente la particularité de travailler directement sur le motif, procédé qui l’oblige parfois à attendre le retour d’une saison pour terminer un tableau. Le présent dessin, exécuté d’une main libre et relâchée, est typique des dessins réalisés par van Huysum pour préparer ses tableaux. Dans ses études, van Huysum recherche d’abord l’arrangement des couleurs et des formes, et les fleurs sont rarement définies.
Georg Friedrich Schmidt (1712 - 1775)
Portrait présumé du sculpteur Paul Ambroise Slodtz
Pierre noire, sanguine, craie blanche, pastel bleu
255 x 225 mm

Provenance : Collection privée, Suisse

En parallèle à son activité de graveur, Schmidt exécute des portraits dessinés aux trois crayons, souvent rehaussés de pastel. Lors de son séjour à Paris, Schmidt dessine plusieurs portraits d’artistes membres de l’Académie Royale tels que Maurice Quentin de la Tour, Nicolas Cochin ou Étienne Poitreau. Les traits de l'homme représenté sont proches de ceux du sculpteur Paul Ambroise Slodtz, professeur à l’Académie en 1743, l’année où Schmidt en est également membre.
Abraham van Strij (1753-1826)
Portrait de Jacob van Strij, le frère de l'artiste
Sanguine, pierre noire, lavis gris
167 x 114 mm
Monogrammé en bas à droite

Provenance :
Jacob Hendrik Wiegersma, dit Jaap Wiegersma (L. 1552b) ; E. Maurice Bloch; Sa vente, Christie’s New York, 9 janvier 1991, lot 23;

Abraham van Strij et son frère, Jacob van Strij, sont les plus importants artistes actifs à Dordrecht dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Abraham se distingue rapidement comme dessinateur exceptionnel et fonde en 1774 Pictura, la société du dessin de Dordrecht dont il sera le directeur tout au long de sa vie. Ici, van Strij utilise judicieusement la sanguine, la pierre noire et des lavis de couleurs pour dépeindre la température et les modulations de la peau de son frère afin de lui donner vie.
Henry Fuseli, cercle de (Fin du XVIIIe siècle)
La Chute des Titans
Crayon, encre noire, lavis gris, rehauts de blanc
707 x 512 mm

Provenance : W. T. Schindler, Lucerne
Johan Christiaan Wilem Safft (1778 - 1849)
Cinq études de têtes portant des chapeaux
Sanguine
247 x 338 mm
Signé à la sanguine en haut à droite : J.C.W. Safft del

Provenance : collection non identifiée (L.2084)

Le corpus graphique de Johan Christiaan Wilem Safft est assez restreint et contient principalement des paysages et des études de figures isolées. Dans le présent dessin, Safft crée un répertoire de têtes aux expressions et poses variées qu’il pourra utiliser ultérieurement pour ses tableaux.
Franz Xaver Winterhalter (1805 - 1873)
Jeune musicienne italienne comptant ses sous dans un tambourin
Graphite
282 x 224 mm
Signé en bas à droite : F Winterhalter

Winterhalter a peu dessiné, préférant attaquer directement ses toiles. Les quelques feuilles connues, principalement réalisées au graphite, datent du début de sa carrière et s’inspirent de la technique graphique des Nazaréens. Notre dessin date également du début de la carrière de l’artiste. Il a pu être exécuté en Italie ou à Paris. En effet, la pose de le jeune femme présente des affinités avec celle du tableau Jeune fille de l’Ariccia exécuté en 1838.
Theodor von Holst (1810-1844)
Lycidas
Crayon et sanguine
193 x 322 mm

Provenance :
Collection privée, France

Peintre, dessinateur et illustrateur anglais, Theodor von Holst aime interpréter les sujets littéraires. Très inspiré par l'oeuvre de Fuseli, il crée des compositions mystérieuses, démoniaques, surnaturelles, animées par des figures fantastiques. Ici, von Holst s'inspire de l’estampe Lycidas gravée par Moses Haughton en 1803 d’après un tableau de Fuseli.
François Joseph Navez (1787 – 1869)
Tête de femme au turban
graphite
315 x 242 mm
Signé et daté en bas à gauche : J.F.Navez 1862
Signé et daté en bas à droite : J.F. Navez 1863

Provenance :
Collection privée, Belgique

Signé et daté de 1862/1863, le présent dessin appartient à la fin de la carrière de François-Joseph Navez. Bien que cette étude n’ait pu être rapprochée d’une composition connue, le sujet et la pose de la femme sont caractéristiques de l’œuvre de l’artiste. Au cours de sa carrière, Navez a exécuté plusieurs tableaux d’histoire tirés de l’ancien testament dans lesquels les femmes portent très souvent des turbans. Ainsi en est-il dans La Rencontre d’Isaac et Rébecca du Rijksmuseum d’Amsterdam et Agar et Ismaël du musée royaux des Beaux-Arts de Belgique. Le motif de la tête de femme vue de profil appuyée sur ses mains est également repris dans Sainte Anne, la Vierge, l’Enfant Jésus et saint Jean du musée des Beaux-Arts de Charleroi et dans Un berger jouant devant un groupe de femmes italiennes aujourd’hui non localisé.